Carla BleyJazz sur Seine, les Nancy Jazz Pulsations, D'Jazz Nevers Festival, le Monte-Carlo Jazz Festival ou encore Jazz au fil de l'Oise, notamment : autant de festivals qui clôturent l'année aux sons de la note bleue.

visuel Jazz à la VilletteSous titrée depuis des années, "Jazz is not Dead" (une réflexion empruntée à Frank Zappa), l'édition 2018 (du 30 août au 9 septembre) de Jazz à la Villette conforte une nouvelle fois ma conception d'un festival : qu'il soit audacieux et surprenant ! Soit exactement l'inverse des grandes foires estivales ! 

Pour ce rendez-vous de l'audace et de l'inattendu, le Royaume-Uni sera particulièrement à l'honneur avec son "D-Day" ! En effet, pas moins de huit groupes et leaders, représentants l'élite du jazz de sa très gracieuse majesté, sont programmés.

Sinne Eeg© SteinHødnebøQui aurait pu imaginer que le troll, personnage de légende de la mythologie nordique, pourrait aimer le jazz ? Le Oslo Jazz Festival (du 12 au 18 août - plus de 75 concerts) a apporté la preuve existentielle de l'amour porté par cette figure surnaturelle des croyances locales à la musique afro-américaine et européenne, version scandinave. Car depuis des décennies, l'école nordique du jazz est bel et bien une réalité - souvent peu audible en France ! - en Europe et au-delà.

Avishai Cohen Parrainée par Gregory Porter, la 70è édition du Nice Jazz Festival (du 16 au 21 juillet) a tenu toutes ses promesses en matière de fréquentation (plus de 40.000 personnes, malgré la soirée d'ouverture annulée en raison d'un violent orage, la défection du chanteur Rag'n'Bone Man pour des raisons de santé et l'absence du pianiste de la Nouvelle-Orléans, Henry Butler, après son décès brutal avant sa tournée européenne) et de grands écarts musicauxAvec à la marge, la publication d'un magnifique livre et l'organisation d'une belle exposition.

Marcus MillerSi plus de 26.000 personnes, selon les organisateurs, ont participé à la 58è édition de Jazz à Juan (du 12 au 22 juillet - amputée d'une soirée en raison d'un violent orage), l'un des temps forts du festival restera l'émouvant hommage de Marcus Miller à son père, décédé il y a quelques mois.